Don't call me horse, I'm a unicorn.
Emballez votre vie dans du papier cellophane, brûlez la, écrasez la, réduisez la en miette, faite en ce que vous voulez, mais ne touchez pas à ma vie, ne dérangez y aucun détails.
Je descendais cet étrange escalier rouillé pour me noyer dans une oppressante obscurité. Mes pieds tâtaient les marches pourris une à une tandis que mes doigts parcourais le mur humide et visqueux qui m'accompagnait dans la pièce sombre.
Tout ici me rappelait quelque chose, une impression de déjà vu, des odeurs se mélangeaient, des odeurs fortes, celles qui font peur, celles qui enivrent, celles qui vous prennent et ne vous lâchent plus.
Les bouts de mes doigts examinaient lentement la rampe ou la peinture s'était écaillée depuis bien longtemps, je tentais inexplicablement de m'y accrocher comme si ma vie en dépendait mais la rampe était bien trop froide pour que ma peau puisse rester en contact avec elle.
Le grincement des marches sous mes pieds m'accompagnait dans ce gouffre sombre, gouffre ou on ne voyait pas la fin.
Je descendais toujours plus loin sous des voutes délabrées à la mousse rampait sur la pierre.
Guidée par une voix inconnue je continuais mon chemin jusqu'à ce que l'escalier rende l'âme et me laisse tomber dans une cave ou jamais je ne pu atteindre le sol.
Les rêves sont fait pour être rêver, les projets pour être réaliser ... ne mélanger les pommes avec les poires.Alors continue d'être heureuse en dormant, la chute sera moins dure.